Immersion au sein d’Atelier Design [3/6]🎄🎅
Un rapport de stage en mode Noël !
It’s that time of the year again…🎄🎄 Nous y sommes enfin, c’est Noël. On voit fleurir sapins, guirlandes lumineuses et marchés de Noël un peu partout.. Pour moi, Noël sera synonyme de repos, j’ai obtenu deux jours de congés de la part de l’agence, de quoi passer un peu de temps avec ma famille.
Niveau boulot, la première semaine a commencé comme la précédente. J’ai dû finaliser le code de la section qui m’avait été attribuée, ainsi que les versions responsives, pour permettre à Sylvain de préparer la mise en ligne du site. Le mardi, j’avais fini mon code, et le pushait sur GitHub pour qu’il puisse le vérifier et l’intégrer au sien. Une fois cette tâche finie, j’en ai profité pour souffler un bon coup.
Si je parle de souffler un bon coup, c’est parce que coder cette section s’est avéré difficile. Je t’avais dit dans mon premier compte-rendu que je comptais sur le stage pour m’aider à choisir entre design et code. Hé bien je pense que c’est chose faite, aujourd’hui.
À l’heure où j’écris ces lignes, je fais littéralement une overdose de code. Bon ok, j’exagère peut-être un peu, mais honnêtement, rien ne va. Je suis trop lent à coder, je vois bien que je ne suis pas du tout dans le rythme, ma mémoire me joue des tours, j’ai du mal à débugger moi-même mes soucis, je fais pas mal de fautes de distraction, bref, je suis complètement inefficace, et je vois bien que je suis plus un poids qu’autre chose, actuellement. Pourtant, j’ai l’impression de faire mon maximum, et d’essayer d’être autonome, mais rien à faire, j’ai trop de difficultés.
Prendre conscience que je ne suis peut-être pas fait pour être front-end dev, ça a pas mal impacté mon mental. J’ai du mal à me mettre au travail le matin, j’ai la boule au ventre et je stresse en permanence depuis quelques semaines, alors que mon stage avait super bien démarré, j’ai limite peur de l’avenir.
Enfin bon, je pense que Sylvain a vu et compris ce que je ressentais, car il m’a promis qu’il allait essayer de me mettre sur du design. D’ici là , j’aide Julien, le deuxième développeur, en préparant le contenu qu’il devra intégrer par la suite, sur Wordpress. Ca lui permet de consacrer plus de temps au code, et de simplement devoir “appeler” le contenu que je lui aurai rédigé au préalable.
Comme j’ai toujours adoré tout ce qui touchait à l’écriture et au rédactionnel, cette tâche est vraiment comme une détente pour moi. Ça m’évoque même des pistes de réflexion sur les métiers de copywriter et l’UX writer, que je note dans un coin de mon Notion, pour en apprendre un peu plus sur ces deux professions.
Nouvelle semaine, et comme annoncé, Sylvain me met sur du design. Il m’explique que ça fait un moment qu’il aimerait implanter, au sein de leur organisation Figma, un kit de Wireframe, qui permettrait aux designers de simplement glisser-déposer des éléments, pour créer des wireframes plus rapidement. Pour faire simple, il me demande de concevoir un UI-Kit, sur Figma, comprenant pleins de composants, ainsi que leurs variantes.
Pour illustrer un peu tout ça, voilà à quoi ressemble un bouton, au sein de l’UI-Kit. Le designer peut choisir un rôle parmi les trois, insérer une icone dans le bouton, ou non, indiquer si le bouton est en état hover, … Toutes ces possibilités de déclinaisons sont planifiées en amont, afin de faciliter le travail de déclinaison, du designer.
J’ai donc commencé par lister tous les composants qui reviennent le plus dans les sites créés par Atelier. J’ai ensuite discuté avec Sylvain pour voir si il voyait d’autres choses à ajouter. La liste finie, j’ai démarré le design des composants dans Figma. C’est assez exigeant car il faut penser à tous les cas de figures possibles. Où sera utilisé le bloc, avec quel élément, dans quelles couleurs, … Mais je trouve ça très formateur, et ça me plait vraiment !
Et ci-dessous, une rapide démo, pour te montrer à quel point un tel procédé permet de réduire drastiquement le temps de création d’un prototype.
Mardi, j’ai également reçu un message me demandant de venir au bureau le lendemain, pour aider à préparer les cartes de vœux avant leur envoi. Je me suis donc rendu sur place pour aider. Au final, la tâche m’a incombé à moi seul, et je me suis retrouvé à devoir mettre 70 cartes dans 70 enveloppes, fermer ces enveloppes, et apposer 140 timbres sur ces 70 enveloppes. Toute mon après-midi a été prise par cette tâche, ce qui s’est révélé intéressant, d’un point de vue Web.
Enfin bon, je ne vais pas trop me plaindre non plus, car avec l’approche de Noël, la fin de semaine s’est révélée plutôt calme. J’ai continué d’avancer sur le kit de wireframe, à mon aise, et j’en ai également profité pour avancer un peu sur la version 2022 de mon portfolio.
En tout cas, je ne réalise toujours pas qu’il ne me reste plus qu’un mois à passer au sein de l’agence, j’ai vraiment l’impression d’être arrivé hier. Quand j’ai débarqué le premier jour, j’avais un peu peur de la quantité de travail et des deadlines qu’on allait me donner, mais au final, l’équipe est très compréhensive et me laisse généralement assez de temps pour mener mes tâches à leur fin.
J’ai pu travailler sur 5 projets, depuis mon arrivée, tous plus différents les uns des autres. J’ai suivi ces projets à travers toutes les étapes de la chaine de réalisation, ce qui m’a permis de voir un peu la méthodologie qui était mise en place au sein de l’agence. Et dernier point, pas des moindres, je suis entouré de personnes qui connaissent bien leur domaine, et c’est super plaisant. On discute souvent de l’actualité du design ou du web, ou bien on échange sur les dernières nouveautés.
Mais comme l’appréciation du stage n’est jamais quelque chose de très manichéen, j’ai quelques anicroches à relever, qui se sont dévoilées avec le temps, comme par exemple :
- Ne pas vraiment avoir d’UX/UI designer spécialisé au sein de l’agence pour discuter un peu;
- Avoir seulement deux développeurs dans mes collègues;
- ĂŠtre dans une petite Ă©quipe et ne pas rencontrer un grand nombre de personnes.
En plus de tout ça, plus le temps passe, plus l’école me manque. Je ne vois plus personne à part mes collègues, je passe 43h avec eux, c’est-à -dire plus qu’avec ma famille, et cette fracture avec ma vie d’avant est difficile à vivre. Voir des gens me manque, en fait, ce qui me manque le plus, c’est l’agitation et l’ambiance de l’école.
Si on enlève ces quelques points, je me sens vraiment bien, surtout au niveau relationnel. L’équipe est vraiment sympa et attachante, je m’y sens vraiment bien. Ils ont cette capacité de rigoler quand il faut, mais de savoir redevenir pro tout de suite après, ils savent me faire parler quand je suis silencieux, et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’ils savent me faire rire.
